Uccle possède de nombreux bâtiments et sites bénéficiant de mesures légales de protection patrimoniale («classement» ou mise sur la «liste de sauvegarde»).
Il s’agit d’abord de bâtiments fort anciens : par exemple le château Papenkasteel et le moulin du Nekkersgat. Mais aussi de quelques réalisations du début du XXème siècle telles que la célèbre maison Bloemenwerf de l’architecte Vandevelde. Et également de sites semi-naturels où nature et action de l’homme se sont conjuguées pour préserver qualité paysagère et richesse biologique : notamment le Kauwberg et le chemin creux du Crabbegat.
Tous s’accordent pour souhaiter que soient préservés, dans le meilleur état possible, ces témoins précieux de notre passé dont la qualité a été officiellement reconnue. Une vigilance toute particulière s’impose pour l’instruction des demandes de permis d’urbanisme qui concernent leur rénovation, ou leur transformation en réponse à de nouveaux besoins. Il revient aux pouvoirs publics d’assumer cette responsabilité, au nom de l’intérêt collectif.
Certains biens, qui ne sont pas nécessairement remarquables en eux-mêmes, méritent aussi d'être préservés en raison de leur participation à la typologie et à l'histoire du lieu où ils sont implantés.
Plus délicat est le problème des réalisations architecturales plus récentes qui ne font encore l’objet d’aucune mesure de protection légale ou autre.
La question n’est pas tant de savoir si l’on aime ou l’on n’aime pas leur style mais bien de déterminer celles de ces œuvres qui méritent d’être épinglées comme particulièrement représentatives de la créativité d’une époque.
Trois aspects essentiels ont été pris en compte pour ces biens dans l’analyse urbanistique des dossiers :
- les caractéristiques du bien et sa place dans l’œuvre de l’architecte ;
- le nouveau projet d’architecture contemporaine présenté ;
- et enfin les possibilités de transformation de la maison existante, en réponse à un programme d’aujourd’hui plus exigeant en matière de confort.